Cet été, l’équipe de l’Office de tourisme a connu une saison plus calme dans ses bureaux de Ruffec et Mansle. Les chiffres de fréquentation révèlent des évolutions intéressantes par rapport à l’été 2024. Sylvie et Natacha, nos conseillères en séjour, nous ont confié s’être armées de café pour accueillir tout le monde, de post-it pour ne rien oublier et de la précieuse carte touristique pour avoir toutes les informations sous la main.
Une fréquentation en deux temps
Juillet a démarré sur une belle dynamique avec plus de 700 demandes, ce qui n’est pas si mal pour un Office de tourisme rural comme celui du Nord Charente ! En revanche, ce sont les aoûtiens qui ont manqué. On note une baisse significative de fréquentation dans les bureaux d’accueil au cours du mois d’août.
Au total, nous enregistrons environ 1 265 demandes sur les deux mois, contre près de 1 800 en 2024. Globalement, cette diminution peut s’expliquer par la météo mais aussi par le changement du parcours client. En effet, l’équipe constate que les visiteurs se déplacent moins en Office de tourisme et préfèrent trouver les informations sur Internet. Cette observation se confirme lorsque Fanny, chargée de communication, dévoile les chiffres de fréquentation du site Internet grand public : près de 20 000 visiteurs y ont été comptabilisés sur ces deux mois ! Comme quoi, le digital aussi est important.
Et qui vient à l’Office de tourisme alors ?
Cette année, les visiteurs français se sont faits plus discrets en Nord Charente, passant de plus de 2 300 personne en 2024 à environ 1 500 en 2025. Ce sont nos proches voisins de la Nouvelle Aquitaine qui restent les plus nombreux, suivis par nos amis d’Île-de-France et des Pays de la Loire.
Et côté nationalités ?
La fréquentation internationale reste relativement stable avec un peu plus de 400 visiteurs étrangers accueillis cet été. Sans surprise, les Britanniques conservent la première place, suivis par les Néerlandais et les Belges, qui échangent leurs positions selon les mois.
Heureusement, l’équipe avait pris soin de traduire la carte touristique en anglais et en néerlandais, en amont de la saison. Des dons de voyance ? À vrai dire… non ! Ce sont simplement les mêmes visiteurs qui continuent de venir nous voir depuis plusieurs années.
Côté site web, 8,65 % des utilisateurs ont utilisé un navigateur anglophone, ce qui est assez stable par rapport à 2024, où ils représentaient déjà 8 %.
Les locaux au rendez-vous en juillet
La surprise de l’été vient des habitants du territoire : en juillet, ils ont été particulièrement nombreux à pousser la porte de nos bureaux (plus de 700 demandes, contre 540 l’an passé). Une belle preuve que nos services restent utiles aussi aux résidents ! En revanche, le mois d’août a vu une nette diminution des sollicitations locales.
Natacha, qui a le plaisir d’accueillir les visiteurs depuis vingt-sept ans, nous confie avoir trouvé certaines journées « moroses ». Mais le moral est toujours relancé lorsque les portes des bureaux s’ouvrent… surtout quand certains visiteurs lui demandent, par exemple, qui a décidé de baptiser la Charente ainsi. En vingt-sept c’est une première ! (Si vous vous posiez vous aussi la question, c’est l’Assemblée nationale constituante qui a choisi le 26 février 1790 de baptiser notre belle région avec le nom de son fleuve. Bref…).
L’anecdote de l’été
Comme chaque année, certaines demandes sont plus inattendues que d’autres à l’accueil de l’Office de tourisme. Celle qui a bien fait sourire l’équipe cet été n’est pas tant drôle par son objet mais plutôt par sa formulation.
À Ruffec, Sylvie a rencontré une dame qui cherchait quoi faire avec sa fille. Prête à rebondir sur cette demande habituelle, notre conseillère en séjour commence à se remémorer les différents sites accessibles aux enfants, avec une offre adaptée et toutes les infos utiles. Après toutes ces années, ce type de demande ne lui fait pas peur ! Quelques minutes plus tard, juste avant de conseiller le carnet d’aventure, Jard’imagine ou encore l’escape game de Tusson, elle comprend que la « fille » en question était en réalité… le petit chien qui accompagnait la dame. Heureusement, Sylvie est incollable aussi sur ce sujet !


